Frans HBS-A 1959

Het welkom op mijn website vertelt in grote trekken hoe mijn leven tot nu toe (maart 2013) is verlopen. Opmerkelijk is dat ik pas als 23-jarige in 1959 slaagde voor het examen HBS-A. Van 1951 had ik gewerkt, in de avonduren gestudeerd, anderhalf jaar in militaire dienst vertoefd. In het najaar van 1957, een half jaar nadat ik uit dienst was afgezwaaid, begon ik de studie HBS-A aan het particuliere instituut Gesto in Alkmaar. Elke zaterdagmiddag van 13.00 tot 20.30 uur in de schoolbanken. Enkele van de examenopgaven heb ik bewaard. Hier komt de opgave Frans-Nederlands.

L' AMÉRIQUE ET LE GÉNÉRAL DE GAULLE

La première idée des Américains, lors de l'insurrection d'Alger le 13 mai 1958, fut que la France se précipitait dans la guerre civil; l'opinion de la Maison Blanche était que c'était une affaire française.
Une stricte consigne de silence avait été donnée à tous les services de Washington. Se l'appliquant à lui-meme, Eisenhower fit précéder sa conférence de presse du 15 mai d'une déclaration disant qu'il ne répondrait à aucune question posée sous quelque forme que ce soit, au sujet des événements de France et d'Algérie. Le Pentagone (1) avait été sévèrement averti qu´il devait s´entourer d´un mur de silence. La moindre imprudence pouvait etre interprétée comme une intervention américaine dans les affaires françaises.
Le premier personnage officiel qui prononça le nom tabou (2) de De Gaulle fut le président Eisenhower lui-meme. A la conférence de presse du 26 mai le correspondant Daniel Schorr lui demanda si, sans aucune allusion aux événements en cours ─  et tout à fait entre nous (rires dans la salle) ─ il ne voudrait pas dire un mot personnel de ses rencontrres avec le général De Gaulle et des souvenirs qu´elles lui avait laissés. Ike parut hésiter. Sa réponse devait retentir à travers le monde:  il avait toujours entretenu avec le général De Gaulle des rapports amicaux, et personnellement il était de ceux qui l´aimaient.
Ce n'est pas seulement son art phénoménal du compromis qui préserva le général Eisenhower de tout conflit avec  le général De Gaulle au cours de frictions (3) comme celles qui  suivirent le débarquement allié en Normandie. Eiesenhower sentait le drame d´un patriote et d´un soldat torturé.
Son chef, Franklin Roosevelt, ne le sentait pas ou dédaignait de le sentir. Il ne cessa d´environner De Gaule de sarcasmes.
Roosevelt crut jusqu´à sa mort qu´il y avait en De Gaulle le principe meme du mal contre lequel l´Amérique avait fait la guerre:   le pouvoir personnel. Il vit en lui un dictateur montant qu´il fallait briser presque à tout prix.
De nos jours les deux attitudes existent encore aux Etats- Unis à l´égard de De Gaulle: celle d´Eisenhower et celle de Franklin Roosevelt.

1) le Pentagone Het Pentagon zetel der Amerikaanse defensieleiding.
2) tabou - verboden
3) friction - wrijving